Vélo en Cévennes
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Le vélo en Cévennes

«Le vélo en Cévennes se passe de chronomètre, le vrai spectacle n'est pas sur ce long terrain de bitume, il est tout autour, dans les tribunes, qu'on nomme ici faïsses, bancels ou traversiers.»

Bancels, Faïsses ou Traversiers dans la vallée de Taleyrac

Vues sous l’angle touristique les Cévennes ne manquent pas d’atouts, inutile de me substituer aux syndicats d’initiative locaux et autres guides touristiques. Le choix de ces lieux pour l’implantation d’un parc national, (le plus grand de France métropolitaine) atteste pour le moins, des richesses naturelles que ces montagnes recèlent dans un environnement préservé.

Les Cévennes sont plurielles par leur nom mais surtout par leurs aspects. Elles sont avant tout caractérisées par une très grande diversité des paysages, des climats, des sols, des reliefs etc. Le long et acharné travail de l’homme afin d’adapter harmonieusement la nature à ses activités ajoutent à cette diversité, et c'est ce qui fait finalement l'originalité des Cévennes : Ces paysages construits, témoins d'un passé prospère où le développement durable avait déjà été inventé.

Si la variété des paysages, saute aux yeux de celui qui traverse pour la première fois les Cévennes, que dira un baroudeur en quête d‘inconnu et quelque peu observateur.

Cultures en terrasse au pied du col du Pas

Vues les mains sur le guidon, les Cévennes sont dotées d’un réseau routier dense, caractéristique de la moyenne montagne, source de parcours nombreux et variés. Les routes y sont assez bien entretenues et peu fréquentées, gages de sécurité et de plaisir. Le réseau secondaire est étroit et sinueux et incline à la prudence en descente. Très nombreux, les cols y sont moins longs et souvent moins pentus que dans les massifs alpins, mais ils méritent le respect !

Dotés d'ascensions moins médiatiques, ces routes authentiques ne sont pas faites pour épater la galerie, mais tellement mieux adaptées à la pratique et au niveau de la très grande majorité d’entre nous. Cerise sur le gâteau, le climat permet la pratique du vélo 365 jours par an pour peu que l’on adapte ses parcours à la saison.